







64% des Français pratiquent une activité physique régulière.
Les sports les plus pratiqués en club en France sont:
- Football (1 962 241 licenciés)
- Tennis (1 039 337 licenciés)
- Equitation (663 194 licenciés)
- Basketball (641 367 licenciés)
- Judo (559 080 licenciés)
- Handball (518 728 licenciés)
- Golf (407 569 licenciés)
- Rugby (381 118 licenciés)
- Natation (316 905 licenciés)
- Athlétisme (302 869 licenciés)
- Pétanque (298 000 licenciés)
- Gymnastique (293 163 licenciés)
- Voile (290 000 licenciés)
- Karaté (253 700 licenciés)
- Cyclisme (246 444 licenciés)
- Randonnée (237 167 licenciés)
- Tir (201 503 licenciés)
- Badminton (186 183 licenciés)
- Tennis de table (180 573 licenciés)
- Sports sous marins (139 490 licenciés)
Les sports les plus pratiqués en dehors des clubs en France sont:
- Marche (27,8 millions)
- Natation (12,7 millions)
- Vélo (11,8 millions)
- Ski (5,8 millions)
- Pétanque (5,5 millions)
- Football (5,3 millions)
- Course à Pied (4,6 millions)
- Musculation (4,2 millions)
- Pêche (3,6 millions)
- Tennis de Table (3,5 millions)
Le sport recouvre de nombreuses dimensions susceptibles d'engager l'action des pouvoirs publics. Il répond à de multiples enjeux par sa fonction éducative, socialisatrice et intégratrice, sa capacité à créer des dynamiques collectives et ses liens avec la politique de santé publique. Son mode d'organisation est caractérisé par la place importante de l'Etat, qui a noué des relations anciennes et fortes avec le mouvement sportif organisé même si d'autres acteurs se sont progressivement affirmés.
L'organisation de la politique du sport en France repose depuis plus de 50 ans sur deux principes fondamentaux : la délégation par l'État de l'animation et de la gestion du sport à des structures essentiellement associatives d'une part, et la solidarité au sein des fédérations entre le sport amateur et le sport professionnel, d'autre part.
Ce modèle comporte deux grands acteurs : les services de l'État et le mouvement sportif, lui-même articulé entre le système fédéral spécifique à chaque sport et sa représentation mutualisée, au travers du Comité national olympique et sportif français.
L'organisation et le développement du sport en France reposent sur un système particulier où les structures publiques et les groupements privés sont soumis à des dispositions législatives et réglementaires spécifiques.
La politique sportive nationale se structure autour de quatre domaines d'actions :
- le développement du sport pour tous, en particulier en direction des publics les plus éloignés de la pratique sportive
- l'organisation du sport de haut niveau, afin de maintenir le rang de la France parmi les grandes nations sportives la prévention par le sport,
- la protection des sportifs et la lutte contre les dérives intolérables que constituent le dopage, la violence, le racisme, la tricherie et toutes les formes de discrimination
- la promotion des métiers du sport et le développement de l'emploi sportif.
À ces quatre thématiques s'ajoute une dimension transversale qui concerne le rayonnement international du sport français et la participation à la régulation des activités sportives au niveau international et européen.
En outre, la dimension éducative et sociale de la pratique sportive, le sport comme facteur de santé et de bien-être, l'unité entre les diverses formes d'activités sportives, la solidarité entre sport professionnel et sport amateur figurent parmi les valeurs que s'attache à promouvoir le modèle sportif français.
Pour mettre en œuvre les politiques publiques du sport, le ministère chargé des sports dispose d'une administration centrale et de services déconcentrés, ainsi que d'un réseau d'établissements publics. Les directions régionales de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale assurent un rôle de relais de l'administration centrale dans :
- le pilotage de la pratique sportive et du sport de haut niveau
- la formation et la certification des APS
- le développement des sports de nature
- de la médecine du sport
- de la prévention et de la lutte contre le dopage
- du recensement et de la programmation des équipements sportifs
- de la prévention des incivilités et de la lutte contre la violence
La dépense sportive nationale, qui était 36,5 milliards en 2012, s'élevait en 2013 à 38,1 milliards, soit une croissance de 4,5% pour une part du PIB de 1,8%, contre 1,74% un an plus tôt. Cette hausse étant principalement due à la dépense des ménages, tandis que celle du secteur public était en légère baisse et que celle des entreprises privées stagnait. En termes économiques encore, il est à souligner que les bateaux à voile et de plaisance sont les seuls biens du secteur sportif pour lesquels la France exporte plus qu'elle n'importe.
Côté emploi, le sport continue de bien se porter. En 2015, 38.324 établissements du secteur privé (+1,2% en un an) employaient 124.286 salariés, soit une hausse de 2,7% sur un an et de 14,5% depuis 2010. Les effectifs les plus importants se retrouvent dans les "activités de clubs de sport" (81.861 salariés en 2015), devant la "gestion d'installations sportives" (19.326). Notons que parmi les principales "autres activités associées au sport", si la hausse des effectifs du commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé (49.282 salariés, +8,9% en cinq ans) permet d'enregistrer une hausse globale, d'autres secteurs, comme la construction de bateaux de plaisance ou les remontées mécaniques, voient leurs effectifs salariés décliner.
Enfin, les Chiffres-clés du sport 2017 nous enseignent qu'après une baisse marquée de 2012 à 2014 (-17%), le nombre de diplômes professionnels des secteurs "sports, jeunesse et vie associative" délivrés par le ministère est reparti à la hausse en 2015, à 16.986. De leur côté, les diplômes universitaires STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) de niveau licence et plus sont en constante progression : 10.654 délivrés en 2015, contre 6.105 cinq ans plus tôt.
Le sport en entreprise confirme les bienfaits traditionnellement attachés à la pratique sportive: impact sur le présentéisme des salariés, sur la prévention de troubles musculo-squelettiques et psycho-sociaux, contribution à un meilleur équilibre individuel, etc.
Des solutions pour promouvoir le sport existent néanmoins:
- Repenser le milieu associatif et le bénévolat
- Faciliter le fonctionnement des clubs par l'allègement des procédures tout en leur proposant un accompagnement efficace.
- Développer avec les moyens assortis dans les quartiers dits sensibles, des projets sportifs, basés sur la responsabilisation des jeunes et avec le concours des éducateurs, bénévoles et professionnels.
- Concevoir et réaliser des équipements sportifs adaptés aux différentes formes de pratiques physiques et sportives et pour tous les publics.
- Accroître la sensibilisation et favoriser l'accès à la pratique du plus grand nombre.
- Faire de la pratique sportive, de ses bienfaits sur la santé et le bien-être des populations, à tous les âges de la vie, une priorité de santé publique.
- laisser une heure de temps libre dans la semaine
- allonger la pause-déjeuner
- installer une douche
- mutualisation d'infrastructures
- faire venir un coach
- diversifier le sport corporatif (loisir et compétition)
- Promouvoir les "déplacements doux"
- prendre le virage de la santé connectée,
- intégrer le sport aux politiques RSE
- envisager du télétravail partiel
- Valoriser la pratique sportive dans le cursus des collégiens, des lycéens et des étudiants.
- Abonder le financement du CNDS par une augmentation du prélèvement sur l'ensemble des produits de la Française des Jeux et des paris sportifs en ligne à hauteur de 3%.
L'innovation est aussi d'informer, de changer les habitudes et de faire évoluer les cadres de pensée.
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