







Les Outre-mer comprend les territoires de la République française éloignés de la France métropolitaine.
Issus des anciens empires coloniaux français (xvie – xviiie siècles et xixe – xxe siècles), ces territoires sont situés en Amérique, Océanie, dans l'océan indien et en Antarctique. Ils sont soumis à des régimes administratifs et juridiques très différents.
Avec une superficie terrestre de 552 528 km2 en incluant la Terre-Adélie et une population supérieure à 2,7 millions d'habitants en 2016, l'outre-mer compte pour 17,9 % du territoire terrestre et 4 % de la population de la France.
Les départements et régions d'outre-mer (DROM) sont régis par l'article 73 de la Constitution. Ce statut concerne la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte. Les lois et règlements applicables en métropole s'y appliquent de plein droit
Les collectivités d'outre-mer (COM) sont régies par l'article 74 de la Constitution. Ce statut concerne Saint-pierre-et-miquelon, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Wallis et Futuna et la Polynésie française.
Le statut spécifique de chacune des collectivités d'outre-mer est fixé par une loi organique qui précise leurs compétences et les conditions dans lesquelles les lois et règlements applicables en métropole s'y appliquent
Le régime institutionnel de la Nouvelle-Calédonie est fixé par le titre XIII de la Constitution et la Loi organique relative à la Nouvelle-Calédonie du 19 mars 1999. Ces dispositions sont censées être transitoires, en l'attente de l'organisation d'un référendum d'autodétermination sur la possible indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
La Nouvelle-Calédonie est administrée par un Congrés qui peut adopter des lois à valeur quasi-législative et qui élit le gouvernement est un organe collégial élu au scrutin proportionnel, ce qui permet d'assurer la représentation des principales familles politiques.
La Nouvelle-Calédonie est divisée en trois provinces. Collectivités territoriales, les provinces disposent chacune d'une assemblée provinciale qui élit un président de province. Les provinces ont d'importants pouvoirs puisqu'elles exercent toutes les compétences qui ne sont pas dévolues à la Nouvelle-Calédonie ou réservés à l'État.
L'État est représenté en Nouvelle-Calédonie par un Haut-commissaire de la République.
Le statut des territoires inhabités des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et Clipperton est fixé par la loi du 6 août 1955 :
Les TAAF forment un territoire d'outre-mer placé sous l'autorité d'un administrateur supérieur, représentant de l'État et chef du territoire. Il est basé à Saint-Pierre (La Réunion).Clipperton est placé sous l'autorité directe du gouvernement. Le ministre des Outre-mer est chargé de son administration.La situation économique des outre-mer français les situent comme des « espaces opulents », notamment en raison des flux financiers en provenance de la métropole : le PIB par habitant, l'indice de développement humain (IDH) ou l'espérance de vie des entités de l'outre-mer sont généralement largement supérieurs à ceux des pays immédiatement voisins.
Toutefois, l'économie des outre-mer est extrêmement dépendante de la métropole : 50 % à 60 % des échanges extérieurs des DROM ont lieu avec la métropole. De plus, l'agriculture, le tourisme et le bâtiment sont les trois principaux secteurs des économies ultramarines.
Les niveaux de vie en outre-mer sont de plus nettement inférieurs à ce qu'ils sont en métropole : le salaire moyen est inférieur de 10 % à celui de métropole et le chômage est près de trois fois plus élevé. Les prix sont par ailleurs parfois beaucoup plus élevé pour des produits de première nécessité.
La situation des Outre-mer reste celle d'une indigne pauvreté, d'inégalités quatre fois plus marquées, d'un chômage endémique qui touche un jeune sur deux, d'un taux de mortalité infantile double mais aussi, c'est le comble, d'une insuffisance d'investissements publics (inférieurs d'un tiers par habitant) qui mettent l'école en échec et les hôpitaux en nombre insuffisant. Les Outre-mer souffrent d'une gigantesque crise de l'offre, comme la métropole, mais très aggravée.
Chacun de ces territoires, dans leur diversité, constituent un intérêt stratégique pour la France. Il est impératif de prendre conscience du potentiel de ces territoires qui repoussent les frontières économiques. ils représentent une véritable opportunité économique. La Réunion et Mayotte sont les seuls espaces européens de la zone india-océanique et Afrique australe. Les Antilles sont les seuls espaces européens dans la zone insulaire des Caraïbes. La Guyane est le seul espace européen sur le continent américain.
Des solutions existent:
- Désenclaver ces territoires
- Ouvrir de nouveaux marchés
- Nommer un représentant du ministère de l'Économie et des Finances et du ministère des Affaires étrangères basés sur chaque territoire d'Outre mer
- Moins de subventions
- Moins de défiscalisations
- Révision pour incohérence de beaucoup de dispositifs surabondants
- Augmentation des investissements publics pour relever la productivité
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